LES POINTS ESSENTIELS

de l'organisation médicale des trails en altitude

La grande majorité des coureurs se posent bien sûr la question de la très haute altitude et surtout de l'indication du fameux test en hypoxie. La situation est assez simple : si vous avez l'expérience de l'altitude (au dessus de 3500m) et que cela se passe bien, le test n'est pas indiqué. Par contre si vous êtes un coureur des plaines ou que vos expériences précédentes ont été difficiles, il faut effectivement envisager avec votre médecin de famille la réalisation de ce test. La consultation d'aptitude de l'Ifremmont est à votre disposition au 0800 14 8000.

La trousse à pharmacie

Toutes les indications nécessaires vous seront données en temps voulu.


La consultation d'aptitude avec votre médecin de famille est obligatoire et vous permet d'obtenir le certificat médical demandé par Dawa, en ca de doute, il conseillé de réaliser un électrocardiogramme. Dans ce cas vous serez dirigé vers un cardiologue pour compléter le bilan.
Au mieux le médecin du sport vous aidera dans votre préparation à l'altitude

Pendant le trail


Le jour dédié à la préparation à Kathmandu, les médecins consultent tous les participant suivi d'un breafing médical
obligatoire.


Une équipe médicale accompagne les coureurs et au besoin les marcheurs durant toutes les étapes. Il vous faudra accepter certaines conditions parfois difficiles.


Merci de télécharger le document joint. Il est à lire obligatoirement.

TELECHARGER

L'acclimatation


L'ACCLIMATATION

Vous le savez tous les européens ne vivent pas en altitude, ils doivent donc s'acclimater. Au-delà des réactions immédiates telles que l'augmentation de la fréquence cardiaque, de la fréquence respiratoire, ce processus se met en place environ en 8 à 10 jours. Au delà nous sommes partiellement acclimatés puis complètement après 3 semaines. C'est à dire à la fin de l'épreuve. Bref vous ne serez jamais à 100% de vos capacités. En d'autre terme vous n'aurez jamais 100% de votre VO2. Les conséquences sont faciles à comprendre vous allez manquer en permanence d'oxygène. Cela limite les performances mais surtout la récupération et les réparations nocturnes. Plus vous allez avancer vite la journée, plus la dette à payer la nuit sera importante. Vous ne pourrez donc jamais supporter les mêmes charges qu'en Europe. Pire si vous persistez la dette sera trop importante et vous exposera aux complications du MAM. Comment ne pas en arriver là : modérer votre allure surtout la première semaine (75% de la FCM) ou vous acclimatez avant la course (séjours en altitude avant la course, altitrainer etc...)

Préparation physique et médicale


Les concurrents vont évoluer en zone de haute altitude où l'hypoxie va limiter la performance puisque la VO2 chute de 10% par 1000 m de D+. Amis coureur c'est donc entre 20 à 55% en moins de performance aérobie...
Ces conséquences physiologiques s'appliquent à tous... Chacun devra donc revoir ces performances à la baisse puisque l'acclimatation qui vient améliorer ces rapports ne sera réellement efficace qu'à la fin de l'aventure.
Même si les étapes sont relativement courtes la vitesse de progression chutant , il faudra parfois entre 6 à 7H aux moins rapides ou à ceux qui s'adapteront moins bien. Bref il faut être capable de courir / marcher pendant au moins 7 heures ce qui fixe bien les objectifs de votre préparation physique. Surtout il apparait intéressant de s'exposer à la haute altitude 8 à 10 jours avant le départ afin de gagner un peu de temps sur l'acclimation.
On comprend donc aisément que connaitre à l'avance sa réponse au séjour en haute altitude est un impératif. En effet les mauvais répondeurs (et malheuresement cela est indépendant de la VO2max) devront majorer leur retenue. Au delà de la préparation physique évoquée ci dessus, votre préparation médicale est donc également un objectif important. En cas de doute il faut en passer par une consultation d'aptitude à la haute altitude. Dernier point qu'il ne faut pas négliger de cette préparation médicale : savoir porter secours et notamment utiliser le caisson hyperbare , faire une injection intra musculaire. Sur ces quelques points vous serez formés par l'équipe d'Ifremmont lors du briefing. Pour aller plus loin pourquoi ne pas réfléchir à un diplôme de secourisme ?
POUR EN SAVOIR PLUS :
www.ifremmont.com
Share by: